The Tales of Hoffmann - Part 37
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Part 37

Rien! la physique! ah monsieur, la physique!

(Il conduit Olympia a un fauteuil et sort avec les invites.)

COCHENILLE.

Le souper vous attend.

LE CHOEUR (avec enthousiasm).

Le souper, le souper, le souper nous attend!

Non, aucun hote vraiment, Ne recoit plus richement!

HOFFMAN.

Ils se sout eloignes enfin! Ah je respire!

Seuls, seuls, tous deux!

(S'approchant d'Olympia.)

Oue j'ai de choses a te dire, O mon Olympia! Laisse moi t'admirer!

De ton regard charmant laisse moi m'enivrer.

(Il touche legerement l'epaule d'Olympia.)

OLYMPIA.

Oui.

HOFFMAN.

N'est--ce pas un reve enfante par la fievre?

J'ai cru voir un soupir s'echapper de ta levre!

(Il touche de nouveau l'epaule d'Olympia.)

OLYMPIA.

Oui.

HOFFMAN.

Doux aveu, gage de nos amours, Tu m'appartieus, nos coeurs sont unis pour toujours!

Ah comprends-tu, dis moi, cette joie eternelle Des coeurs silencieux?

Vivants, n'etre qu'une ame, et du meme coup d'aile Nous elancer aux cieux!

Laisse, laisse ma flamme Verser en toi le jour!

Laisse eclore ton ame Aux rayons de l'amour!

(Il presse la main d'Olympia. Celle ci se leve, parcourt la scene et sort.)

Tu me fuis? qu'ai je fait? Tu ne me reponds pas.

Parle! t'ai-je irritee? ah je suivrai tes pas!

(Hoffman s'elance, Nicklausse parait.)

NICKLAUSSE.

Eh morbleu, modere ton zele!

Veux-tu qu'on se grise sans toi?...

HOFFMAN (avec ivresse).

Nicklausse! Je suis aime d'elle!

Aimie!... Dieu puissant.

NICKLAUSSE.

Par ma foi Si tu savais ce qu'on dit de ta belle!

HOFFMAN.

Qu'en peut on dire? Quoi?

NICKLAUSSE.

Qu'elle est morte.

HOFFMAN.

Juste ciel!

NICKLAUSSE.

Ou ne fut pas en vie.