Instigations - Part 7
Library

Part 7

Hueffer has used in English vers libre, rather than remembering the Parna.s.siens.

EMILE VERHAEREN

Verhaeren has been so well introduced to America by his obituary notices that I can scarcely hope to compete with them in this limited s.p.a.ce. One can hardly represent him better than by the well known:

LES PAUVRES

Il est ainsi de pauvres curs avec en eux, des lacs de pleurs, qui sont pales, comme les pierres d'un cimetiere.

Il est ainsi de pauvres dos plus lourds de peine et de fardeaux que les toits des ca.s.sines brunes, parmi les dunes.

Il est ainsi de pauvres mains, comme feuilles sur les chemins, comme feuilles jaunes et mortes, devant la porte.

Il est ainsi de pauvres yeux humbles et bons et soucieux et plus tristes que ceux des betes, sous la tempete.

Il est ainsi de pauvres gens, aux gestes las et indulgents sur qui s'acharne la misere, au long des plaines de la terre.

VIELe-GRIFFIN

Two men, half-Americans, Viele-Griffin and Stuart Merril, won for themselves places among the recent French poets. Viele-Griffin's poem for the death of Mallarme is among his better known works:

IN MEMORIAM STEPHANE MALLARMe

Si l'on te disait: Maitre!

Le jour se leve; Voici une aube encore, la meme, pale; Maitre, j'ai ouvert la fenetre, L'aurore s'en vient encor du seuil oriental, Un jour va naitre!

--Je croirais t'entendre dire: Je reve.

Si l'on te disait: Maitre, nous sommes la, Vivants et forts, Comme ce soir d'hier, devant ta porte; Nous sommes venus en riant, nous sommes la, Guettant le sourire et l'etreinte forte, --On nous repondrait: Le Maitre est mort.

Des fleurs de ma terra.s.se, Des fleurs comme au feuillet d'un livre, Des fleurs, pourquoi?

Voici un peu de nous, la chanson ba.s.se Qui tourne et tombe, --Comme ces feuilles-ci tombent et tournoient-- Voici la honte et la colere de vivre Et de parler des mots--contre ta tombe.

His curious and, perhaps not in the bad sense, old-fashioned melodic quality shows again in the poem beginning:

Lache comme le froid et la pluie, Brutal et sourd comme le vent, Louche et faux comme le ciel bas, L'Automne rode par ici, Son baton heurte aux contrevents; Ouvre la porte, car il est la.

Ouvre la porte et fais-lui honte, Son manteau s'emloche et traine, Ses pieds sont alourdis de boue; Jette-lui des pierres, quoi qu'il te conte, Ne crains pas ses paroles de haine: C'est toujours un role qu'il joue.

It is embroidery a la Charles D'Orleans; one must take it or leave it.

STUART MERRIL

I know that I have seen somewhere a beautiful and effective ballad of Merril's. His "Chambre D'Amour" would be more interesting if Samain had not written "L'Infante," but Merril's painting is perhaps interesting as comparison. It begins:

Dans la chambre qui fleure un peu la bergamote, Ce soir, la.s.se, la voix de l'ancien clavecin Chevrote des refrains enfantins de gavotte.

There is a great ma.s.s of this poetry full of highly cultured house furnishing; I think Catulle Mendes also wrote it. Merril's "Nocturne"

ill.u.s.trates a mode of symbolistic writing which has been since played out and parodied:

La bleme lune allume en la mare qui luit, Miroir des gloires d'or, un emoi d'incendie.

Tout dort. Seul, a mi-mort, un rossignol de nuit Module en mal d'amour sa molle melodie.

Plus ne vibrent les vents en le mystere vert Des ramures. La lune a tu leurs voix nocturnes: Mais a travers le deuil du feuillage entr'ouvert Pleuvent les bleus baisers des astres taciturnes.

There is no need to take this sort of tongue-twisting too seriously, though it undoubtedly was so taken in Paris during the late eighties and early nineties. He is better ill.u.s.trated in "La Wallonie," vide infra.

LAURENT TAILHADE

1854-1919

Tailhade's satires seem rough if one come upon them straight from reading Laforgue; and Laforgue will seem, and is presumably, the greatly finer artist; but one should not fail to note certain definite differences. Laforgue is criticizing, and conveying a mood. He is more or less literary, playing with words. Tailhade is painting contemporary Paris, with verve. His eye is on the thing itself. He has, au fond, not very much in common with Laforgue. He was born six years before Laforgue and in the same year as Rimbaud. Their temperaments are by no means identical. I do not know whether Tailhade wrote "Hydrotherapie" before Rimbaud had done "Les Chercheuses." Rimbaud in that poem identifies himself more or less with the child and its feeling. Tailhade is detached. I do not say this as praise of either one or the other. I am only trying to keep things distinct.

HYDROTHERAPIE

Le vieux monsieur, pour prendre une douche ascendante, A couronne son chef d'un casque d'hidalgo Qui, malgre sa bedaine ample et son lumbago, Lui donne un certain air de famine avec Dante.

Ainsi ses membres gourds et sa vertebre a point Traversent l'appareil des tuyaux et des lances, Tandis que des ma.s.seurs, tout gonfles d'insolences, Frottent au gant de crin son dos ou l'acne point.

Oh! l'eau froide! la bonne et rare panacee Qui, seule, raffermit la charpente la.s.see Et le protoplasma des senateurs pesants!

Voici que, dans la rue, au sortir de sa douche, Le vieux monsieur qu'on sait un magistrat farouche Tient des propos grivois aux filles de douze ans.

QUARTIER LATIN

Dans le bar ou jamais le parfum des brevas Ne dissipa l'odeur de vomi qui la navre Triomphent les appas de la mere Cadavre Dont le nom est fameux jusque chez les Howas.