The Tales of Hoffmann - Part 56
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Part 56

Ne suis-je rien? Que la tempete Des pa.s.sions s'apaise en toi!

L'homme n'est plus; renais poete!

Je t'aime, Hoffmann! appartiens-moi!

Des cendres de ton coeur rechauffe ton genie.

Dans la serenite souris a tes douleurs, La Muse adoucira ta souffrance benie, On est grand par l'amour et plus grand par les pleurs!

(Elle disparait.)

HOFFMANN (seul).

O Dieu! de quelle ivresse embrases-tu mon ame, Comme un concert divin ta voix m'a penetre, D'un feu doux et brulant mon etre est devore, Tes regards dans les miens ont epanche leur flamme, Comme des astres radieux.

Et je sens, o Muse aimee, Pa.s.ser ton baleine embaumee Sur mes levres et sur mes yeux!

(Il tombe, le visage sur une table.)

(HOFFMANN, STELLA, LINDORF, NICKLAUSSE, Les Etudiants.)

STELLA (allant vers Hoffmann.)

Hoffmann endormi!...

NICKLAUSSE.

Non!... ivre-mort!... Trop tard, madame!

LINDORF.

Corbleu!

NICKLAUSSE.

Tenez, voila le conseiller Lindorf qui vous attend.

(Stella s'appuie sur le bras de Lindorf, s'arrete pour regarder Hoffmann, detache une fleur de son bouquet et la jette a ses pieds.)