The Tales of Hoffmann - Part 47
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Part 47

Ah, l'on a du mal a lui plaire Pour son argent...

Jour et nuit je me mets en quatre, Au moindre signe je me tais C'est tout comme si je chantais!...

Encore non, si je chantais, De ses mepris il lui faudrait rabattre.

Je chante seul quelque fois; Mais chanter n'est pas commode!

Tra la la! tra la la!

Ce n'est pourtant pas la voix, Qui me fait defaut, je crois...

Tra la la! Tra la la!

Non c'est la methode.

Dame! on a pas tout en partage.

Je chante pitoyablement; Mais je danse agreablement, Je me le dis sans compliment, Corbleu la danse est a mon avantage, C'est la mon plus grand attrait, Et danser n'est pas commode.

Tra la la! Tra la la!

(Il danse. Il s'arrete.)

Pres des femmes le jarret N'est pas ce qui me nuirait, Tra la la! Tra la la!

(Hoffman entre suivi de Nicklausse.)

HOFFMAN.

Frantz! C'est lui...

(Touchant l'epaule de Frantz.)

Debout l'ami.

FRANTZ.

Hein qui va la (il se releve) Monsieur Hoffman!

HOFFMAN.

Moi-meme! Eh bien, Antonia?

FRANTZ.

Il est sorti, monsieur.

HOFFMAN (riant).

Ha, ha, plus sourd encore que l'au pa.s.se?

FRANTZ.

Monsieur m'honore. Je me porte bien, grace au ciel.

HOFFMAN.

Antonia! Va, fais que je la voie!

FRANTZ.

Tres bien... Quel joie Pour Monsieur Crespel (Il sort.)

HOFFMAN (s'a.s.seyant devant le clavecin).

C'est une chanson d'amour Qui s'envole, Triste ou folle Tour a tour!...

ANTONIA (entrant precipitamment).

Hoffman!

HOFFMAN (recevant Antonia dans ses bras).

Antonia.

NICKLAUSSE (a part).

Je suis de trop; bonsoir.

(Il sort.)

ANTONIA.

Ah! Je savais bien que tu m'aimais encore.

HOFFMAN.

Mon coeur m'avait bien dit que j'etais regrette Mais pour quoi nous a-t-on separes?

ANTONIA.

Je l'ignore.