The Tales of Hoffmann - Part 46
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Part 46

(Elle se laisse tomber sur une chaise.)

CRESPEL (entrant brusquement).

Malheureuse enfant, fille bien aimee Tu m'avis promis de ne plus chanter.

ANTONIA.

Ma mere s'etait en moi ranimee; Mon coeur en chantant croyait l'ecouter.

CRESPEL.

C'est la mon tourment. Ta mere cherie T'a legue sa voix, regrets superflus!

Par toi je l'entends. Non...non...je t'en prie.

ANTONIA (tristement).

Votre Antonia ne chantera plus!

(Elle sort lentement.)

CRESPEL (seul).

Desespoir! Tout a l'heure encore Je voyais ces taches de feu Colorer son visage, Dieu!

Perdrai-je l'enfant que j'adore?

Ah, c'est Hoffman, c'est lui Qui jeta dans son coeur ces ivresses...

J'ai fui.

Jusqu'a Munich...

(Entre Frantz.)

CRESPEL.

Toi Frantz n'ouvre a personne.

FRANTZ.

Vous croyez...

CRESPEL.

Ou vas tu?

FRANTZ.

Je vais voir si l'on sonne Comme vous avez dit...

CRESPEL.

J'ai dit n'ouvre a personne!

(criant.) A personne! entends tu, cette fois?

FRANTZ.

Eh, mon Dieu, je ne suis pas sourd!

CRESPEL.

Bien! que le diable t'emporte!...

FRANTZ.

Oui monsieur, la clef est sur la porte.

CRESPEL.

Belitre! Ane bate!

FRANTZ.

C'est convenu.

CRESPEL.

Morbleu!

(Il sort. Frantz descend.)

FRANTZ (seul).

Eh bien! Quoi, toujours en colere!

Bizarre, quinteux, exigeant!