Instigations - Part 15
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Part 15

SONNET

Ses purs ongles tres haut dediant leur onyx, L'Angoisse ce minuit, soutient, lampadoph.o.r.e, Maint reve vesperal brle par le phenix Que ne recueille pas de cineraire amph.o.r.e

Sur les credences, au salon vide: nul ptyx, Aboli bibelot d'inanite sonore, (Car le maitre est alle puiser des pleurs au Styx Avec ce seul objet dont le Neant s'honore.)

Mais proche la croisee au nord vacante, un or Agonise selon peut-etre le decor Des licornes ruant du feu contre une nixe,

Elle, defunte nue en le miroir encor Que, dans l'oubli ferme par le cadre, se fixe De scintillations sitot le septuor.

--_Mallarme in "La Wallonie," Jan_.,1889.

An era of Franco-Anglo-American intercourse is marked by his address to:

THE WHIRLWIND

Pas les rafales a propos De rien comme occuper la rue Sujette au noir vol des chapeaux; Mais une danseuse apparue

Tourbillon de mousseline ou Fureur epa.r.s.es en ec.u.mes Que souleve par son genou Celle meme dont nous vecmes

Pour tout, hormis lui, rebattu Spirituelle, ivre, immobile Foudroyer avec le tutu, Sans se faire autrement de bile

Sinon rieur que puisse l'air De sa jupe eventer Whistler.

--_Mallarme in "Wallonie" Nov_., 1890.

If I owe Albert Mockel a great debt in having illuminated my eye for Elskamp I owe him no less the pleasure of one of Merrill's most delicate triumphs in the opening of

BALLET _Pour Gustave Moreau_

En casque de cristal rose les baladines, Dont les pas mesures aux cordes des kinnors Tintent sous les tissus de tulle roidis d'ors, Exultent de leurs yeux pales de xaladines.

Toisons fauves sur leurs levres incarnadines, Bras lourds de bracelets barbares, en essors Moelleux vers la lueur lunaire des decors, Elles murmurent en malveillantes sourdines:

"Nous sommes, o mortels, danseuses du Desir, Salomes dont les corps tordus par le plaisir Leurrent vos heurs d'amour vers nos pervers arcanes.

Prosternez-vous avec des hosannas, ces soirs!

Car, surgissant dans des aurores d'encensoirs, Sur nos cymbales nous ferons tonner vos cranes."

--_Stuart Merrill in "La Wallonie," July_, '98.

The period was "glauque" and "nacre," it had its pet and too-petted adjectives, the handles for parody; but it had also a fine care for sound, for sound fine-wrought, not mere swish and resonant rumble, not

"Dolores, O hobble and kobble Dolores.

O perfect obstruction on track."

The particular sort of fine workmanship shown in this sonnet of Merrill's has of late been too much let go by the board. One may do worse than compare it with the Syrian syncopation of _????a_ and '_?d??

??_ in Bion's Adonis.

Hanton is gently didactic:

LE BON GRAIN

"Deja peinent maints moissonneurs dont la memoire est destinee a vivre."

--_Celestin Demblon_.

Amants des rythmes en des strophes cadencees, Des rimes rares aux splendeurs evocatoires, Laissant en eux comme un echo de leurs pensees, Comme un parfum de leurs symboles en histoires:

Tels les poetes vont cherchant en vrais glaneurs Les blonds epis qui formeront leur riche ecrin.

Ils choisiront, comme feraient les bons vanneurs, Parmi les bles pa.s.ses au crible, le beau grain.

Et germera cette s.e.m.e.nce bien choisie, Entre les roses et les lys, pour devenir Riche moisson de la fertile fantaisie.

L'ardent soleil de Messidor fera jaunir Les tiges souples d'une forte poesie Qui dresseront leurs fiers epis vers l'avenir!

_--Edmond Hanton in "La Wallonie," July_,'88.

Delaroche is, at least in parts, utterly incomprehensible, but there is an interesting experiment in sound-sequence which begins:

SONNETS SYMPHONIQUES

En la langueur accidentelle de ta dentelle ou meurt mon cur

Un profil pleure et se voit tel en le pastel du divin leurre

Qu'or vegetal de lys s'enlise au froid santal

Si n'agonise occidental qui s'adonise.

_--Achille Delaroche in "La Wallonie" Feb_., '89.

I do not know that we will now be carried away by Albert Saint-Paul's chinoiserie, or that she-devils are so much in fashion as when Jules Bois expended, certainly, some undeniable emotion in addressing them:

PETALES DE NACRE

En sa robe ou s'immobilisent les oiseaux, Une emerge des fleurs comme une fleur plus grande.

Comme une fleur penchee au sourire de l'eau,

Ses mains viennent tresser la trainante guirlande Pour enchainer le Dragon vert--et de legende!

Qui de ses griffes d'or dechire les roseaux,