The Journal of Negro History - Volume I Part 61
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Volume I Part 61

FOOTNOTES:

[1] Les noirs maries font certainement autant d'enfans que les blancs; mais on a remarque que dans les villes, il perissoit plus d'enfans noirs. Cette difference tient moins a leur nature qu'au defaut d'aisance et de soins, sur-tout des medecins et des chirurgiens.

[2] N'y eut-il que l'aversion des blancs pour le mariage de leurs filles avec les noirs, ce seul sentiment suffiroit pour avilir ces deniers.

Cependant il y a quelques exemples de ces mariages.

Il existe a Pittsbourg sur l'Ohio une blanche d'origine francoise, menee a Londres, et enlevee, a l'age de douze ans, par des corsaires qui faisoient metier d'enlever des enfans, et de les vendre en Amerique pour un temps fixe de leur travail.--Des circonstances singulieres l'engagerent a epouser un negre qui lui acheta sa liberte, et qui la tira des mains d'un blanc, maitre barbare et libi-dineux, qui avoit tout employe pour la desuire.--Une mulatresse, sortie de cette union, a epouse un chirurgien de Nantes, etabli a Pittsburg.--Cette famille est une des plus respectables de cette ville; le negre fait un tres bon commerce, et la maitresse se fait un devoir d'accueillir et de bien traiter les etrangers, et sur tout les Francois que le hasard amene de ce cote.

Mais on n'a point d'idee d'une pareille union dans le nord; elle revolteroit.--Dans les etabliss.e.m.e.ns, le long de l'Ohio il y a bien des negresses qui vivent avec des blancs non maries.--Cependant on m'a.s.sura que cette union est regardee de mauvais oeil par les negres memes. Si une negresse a une-querelle avec une mulatresse, elle lui reproche d'etre d'un sang mele.

[3] Le docteur Rush, qui a ete portee de traiter ces noirs, m'a communique une observation bien importante, et qui prouve combien l'energie morale et intellectuelle d'un individu influe sur sa sante et son etat physique. Il m'a dit qu'il etoit bien plus difficile de traiter et de guerir ces noirs esclaves que les blancs; qu'ils resistoient bien moins aux maladies violentes ou longues. C'est qu'ils tiennent pen par l'ame a la vie: la vitalite ou le ressort de la vie est presque nul dans eux.

[4] J'ai deja plusieurs fois refute cette opinion et sur-tout dans mon Examen critique des voyages de M. Chatellux. Elle a d'alleurs ete detruite dans une foule d'excellens ouvrages.

[5] Ce medecin est aussi celebre en Amerique, par de bons ecrits politiques. C'est un apotre infatigable de la liberte.

[6] Il n'etoit pas alors president des Etats-Unis. J'anticipe ici sur plusieurs conversations que j'ai eues avec ce grand homme, et dont je parlerai par la suite.

[7] A l'a.s.semblee de la societe de New-Yorck, du 9 novembre 1787, il a ete arrete qu'on donneroit une medaille d'or pour le meilleur discours qui seroit p.r.o.nonce a l'ouverture du college de New-Yorck sur l'injustice et la cruaute de la traite des negres, et sur les funestes effets de l'esclavage.

SLAVERY AS SEEN BY HENRY WANSEY

"In this state (He was then at Worcester) the Negroes are free and happy, are electors, but not elected to offices of state; their education, however, is the same as the whites. ... No negro child is suffered to be endentured beyond twenty-four years of age.

"We observe a school by the road-side in almost every parish, and out of it run negro boys and girls as well as white children, without any distinction. ... A road branched off here to our right hand, leading to Albany about 60 miles distant. I now observe six or eight negroes working together in a field, well dressed as other people. Notwithstanding, they are here free, and admitted to equal privileges with the white people, yet they love to a.s.sociate with each other. It is observed that they are naturally lazier, and will not work so hard as a white servant.--Perhaps, the remembrance of former compulsive service, may make them place a luxury in idleness. Nor do they yet seem to feel their importance in society; this is a portion of inheritance reserved to the next generation of them. ...

"Came on to Hartford....

Here I staid two days that I might have time to inspect the woolen manufactory of this place, and attend the debates of the House of Representatives of this state.... Two very interesting subjects were in debate:--a bill brought in to repeal a law, pa.s.sed in October last to order 'That the money arising from the sale of their lands, between the Ohio and Lake Erie, should be appropriated to increase the salaries of the ministers of the gospel and the masters of schools;' and another bill (for its second reading) 'To provide for those poor and sick negroes, who having been freed from slavery might be unprovided for; and that till the master was exculpated, by receiving a certificate from the state, that negro was discharged in perfect health, it should be inc.u.mbent on the master to continue to take care of him during sickness, or, at least, pay the expenses of his cure.' I was much pleased to see a legislature extend its humanity and care so far.

After our breakfast, which was not a very good one, we set off for Elizabeth Town, near which, on the right, is Governor Livingstone's handsome house. This is six miles from Newark....

I observed several negro houses, (low buildings of one story) detached from the family house; for the slaves (from their pilfering disposition) are not allowed to sleep in the same houses with their masters. Slavery, although many regulations have been made to moderate its severity, is not yet abolished in the New Jerseys....

"Most of the families of New York have black servants. I should suppose that nearly one fifth of the inhabitants are negroes, most of whom are free, and many in good circ.u.mstances."--Henry Wansey, F.A.S., "_The Journal of an excursion to the United States of America in the summer of 1794 (Journey from New York to Boston)_," pp. 53, 57, 58, 67, and 227.

ESCLAVAGE PAR LA ROCHEFOUCAULD-LIANCOURT

Quant a l'esclavage, l'etat de New-Yorck est un de ceux ou les idees m'ont paru le moins liberales. Il est donc naturel que les loix qui dans tous les pays suivent plus ou moins l'opinion generale, manquent aussi de liberalite a cet egard.

On peut concevoir comment dans les etats du Sud le grand nombre des esclaves rend leur emanc.i.p.ation difficile, et comment cette difficulte d'emanc.i.p.ation donne pretexte a l'opinion de la necessite de loix extremement severes contre eux. Mais dans l'etat de New-Yorck, ou sur une population de plus de quatre cent mille ames on ne compte pas vingt mille negres; il est impossible de comprendre quels si grands obstacles l'emanc.i.p.ation peut rencontrer, et sur quoi l'on peut fonder l'opinion qui'il faut pour ce pet.i.t nombre de negres des loix plus severes que pour les hommes d'une autre couleur.

Quoiqu'il en soit, une loi qui n'est pas plus ancienne que 1788, confirme l'etat d'esclavage pour tout negre, mulatre our metif esclave a l'epoque ou elle a ete rendue; declare esclave tout enfant ne ou a naitre d'une femme esclave; autorise la vente des esclaves et les soumet pour les pet.i.ts crimes, a un jugement, que l'on peut appeler prevotal, des juges de paix, qui peuvent les cond.a.m.ner a l'emprisonnement ou aux coups de fouet. Un article de cette loi les a.s.suejet.i.t a ce genre de jugement et a cette espece de sentence pour avoir frappe un blanc, sans faire exception du cas ou le blanc serait l'aggresseur. La faveur du jury est cependant accordee a l'esclave, si le crime dont il est accuse peut emporter peine de mort. Il est aussi admis en temoignage dans les affaires criminelles ou d'autres negres sont impliques.

La nouvelle jurisprudence criminelle, fondee sur les principes d'humanite et de justice, ne detruit aucune des dispositions reellement injustes et barbares, contenues dans cette loi. Cependant, les esclaves sont generalement traites avec plus de douceur par leurs maitres dans l'etat de New Yorck, et moins surcharges de travail que dans les etats du Midi. Les moeurs prevalent a cet egard sur la rigidite des loix; mais les moeurs y sont aussi, comme dans beaucoup d'autres etats de l'Amerique, impregnees d'avidite et d'avarice. Cette disposition seule y empeche l'abolition de l'esclavage. Elle est frequemment proposee dans la legislature, et jusqu'ici tout moyen, meme preparatoire, y a ete rejette. Quoique la proportion des hommes libres aux esclaves soit telle que le plus grand nombre des habitans de l'etat de New-Yorck ne possede pas d'esclaves, le pet.i.t nombre de ceux qui en possedent sont les plus riches, les plus grands proprietaires; et, dans l'etat de New-Yorck comme ailleurs, ils ont la princ.i.p.ale influence.

Le respect d a _la propriete_, est l'arme avec laquelle on combat toute proposition que tient a l'affranchiss.e.m.e.nt. J'ai entendu un des hommes de loi les plus eclaires, et dont a tout autre egard les opinions sont liberales, soutenir que "ce serait attenter a _la propriete_ que de declarer libres meme les enfans a naitre des femmes esclaves, parce que, disait-il, les maitres qui out achete ou herite des esclaves, les possedent dans la confiance que leur _issue_ sera leur propriete utile et disponible."

Ainsi, quand on dit en Virginie "qu'on ne peut y changer le sort de l'esclavage qu'en exportant a-la-fois tous les negres de l'etat"; on dit a New-Yorck "qu'on ne peut y penser a abolir l'esclage, ni rien faire de preparatoire a cette intention, sans payer a chaque possesseur d'esclaves le prix actuel de la valeur de ses negres jeunes et vieux, et le prix estime de leur descendance supposee." C'est sans doute opposer a l'abolition de l'esclavage tous les obstacles imaginables, c'est se montrer bien ennemi de cette abolition.

Cependant l'obstacle presente par les citoyens de New-Yorck, est moins difficile a vaincre. En admenttant le principe de la necessite d'un dedommagement donne aux maitres pour les negres a affranchir, et en evaluant chaque negre a cent trente dollars, la somme totale ne serait que de trois millions de dollars.

Ce prix serait encore susceptible de reduction, par le puissant motif d'interet et d'honneur public auquel chaque membre de la societe doit faire des sacrifices.

La question de la propriete des enfans a naitre ne tiendrait pas a un quart-d'heure de discussion, si elle etait agitee devant la legislature; enfin cet affranchiss.e.m.e.nt qui ne devrait etre fait que par degres, coterait a l'etat des sacrifices moins grands encore, et dont la succession les rendrait presqu'imperceptibles aux finances de l'etat, qui ne pourraient d'ailleurs avoir un plus saint emploi.

A New-Yorck comme ailleurs, l'affranchiss.e.m.e.nt des negres doit avoir pour but le bonheur de l'etat, son bon ordre, le bonheur meme des negres qu'on veut affranchir. Un affranchiss.e.m.e.nt trop prompt, trop subitement general, manquerait ces differens buts de premiere necessite. Je ne repeterai pas ici ce que j'ai dit ailleurs a cet egard, et ce que tant d'autres ont dit avant moi. La depense pour l'etat serait donc reduite a de bien pet.i.tes sommes, en les comparant avec l'utilite et le devoir de cette operation.

Mais tant que l'etat de New-Yorck, entoure des exemples du Connecticut, du Ma.s.sachusetts et de Pensylvanie, ne fait rien qui conduise a cette liberation, tant qu'il semble approuver par le silence ou les refus de sa legislature, la permanence de l'esclavage, il laisse sa const.i.tution et ses loix fletries d'une tache que l'on peut, sans exageration, dire deshonorante, puisqu'elle ne peut etre excusee, ni palliee, par aucune des circonstances ou se trouve cet etat.

L'importation dans l'etat de New-Yorck d'esclaves etrangers est prohibee par la meme loi qui confirme l'esclavage de ceux qui y existaient a l'epoque ou elle a ete rendue; ainsi cette disposition de la loi, et la maniere douce dont sont traites les esclaves en general, confirment dans l'opinion que l'interet pecuniaire, plus qu'une veritable approbation de l'esclavage empeche la legislature de New-Yorck, de proceder a cet egard avec la justice et les lumieres qui dirigent generalement ses deliberations.--"_Voyage dans Les etats-Unis D'Amerique." Fait en 1795, 1796 et 1797_. Par La Rochefoucauld-Liancourt. Tome Septieme, 114-119.

OBSERVATIONS SUR L'ESCLAVAGE PAR LA ROCHEFOUCAULD-LIANCOURT

Il est natural de supposer qu'un negre esclave, fatigue de travail depuis le commencement de l'annee jusqu'a la fin, oblige, sous peine du fouet, d'aller aux champs, qu'il soit ou non en etat de sante, ne voye dans la liberte que la faculte de ne plus travailler. Tant qu'il etait esclave, il etait plus ou moins mal nourri, mais il l'etait sans aucun soin de sa part, et sans qu'un travail plus a.s.sidu, plus actif, lui valut une meilleure nourriture ou un meilleur nourriture ou un meilleur vetement. Le travail n'etait donc pour lui qu'une peine, sans etre jamais un moyen de bien etre, il est donc, il doit donc etre paresseux et imprevoyant. Il jouit des premiers momens de sa liberte, en ne travaillant point, car le fouet ne claque plus a ses oreilles; les besoins se font sentir; aucune education ne lui a ete donnee que celle de l'esclavage, qui enseigne a tromper, a voler, comme a mentir; il cherche a satisfaire ses besoins, auxquels son travail n'a pas pourvu, en derobant quelques bleds, quelques provisions a ses voisins; il devient receleur des negres esclaves.

Tout cela peut et doit etre, mais ne doit degouter de l'affranchiss.e.m.e.nt progressif des negres que ceux ne veulent pas penser qu'avec des soins preparatoires, et sur-tout des soins genereux qui auraient pour objet une emanc.i.p.ation generale successive, appropriee au nombre des negres dans le pays, et a plusieurs autres circonstances, la plus grande quant.i.te de ces inconveniens serait evitee, et le serait totalement pour la generation future si elle ne pouvait l'etre pour la presente. Mais comment esperer une philanthropie si prevoyante de ceux qui ne voyent que leur interet du moment, et qui le croyent blesse.

Dans L'etat de Maryland les esclaves sont juges par les memes tribunaux que les blancs, et comme eux par l'arbitrage des juris. Les punitions pour les noirs sont plus severes; mais les moeurs sont douces au moins dans la partie du Maryland ou je suis a present, et elles prevalent sur la rigueur des loix. J'ai ete temoin d'un fait qui prouve que l'humanite des juges et le desir de rendre une exacte justice les occupent pour les accuses esclaves, comme pour les blancs. Une negresse est en prison, accusee d'avoir voulu empoisonner sa maitresse et d'avoir empoisonne un enfant. Sa maitresse est son accusatrice. C'est une femme d'une bonne reputation dans le pays, appartenant a une famille tres-etendue dans le comte, et y ayant d'ailleurs beaucoup d'influence; les juges craignant l'effet de cette influence sur les juris, ont profite de la faculte qu'ils out de renvoyer le jugement a la cour generale du district qui se tient a soixante milles de Chester, pour donner a l'accusee toute la chance possible d'un jugement sain et impartial.

Il n'y a encore aucune mesure prise en Maryland pour l'affranchiss.e.m.e.nt progressif des esclaves. Quelques hommes bien intentionnees esperent amener la legislature dans peu de temps a une demarche a cet egard, mais l'opinion du pays n'y semble pas dispossee. --"_Voyage dans Les etats-Unis D'Amerique." Par La Rochefoucauld-Liancourt. Tome Sixieme, 69-71_.

Les negres libres se trouvent a.s.sez facilement pour le travail des champs.

Us cotent quatre-vingt dollars par an. Les negres esclaves se louent a cinquante. Quelques planteurs preferent des ouvriers blancs et des negres libres aux esclaves; ils ont moins d'embarras et plus de profit. Les vaches se vendent ici de quinze a vingt dollars, les boeufs quarante, les chevaux pour le labour cent; ceux pour la voiture coutent souvent six cents dollars la paire. Le comte de Kent, dont Chester est le cheflieu, contient treize mille habitans, dont cinq mille six cents sont negres esclaves; il fournit peu de betail aux marches de Baltimore et de Philadelphie. Presque tout ce qu'il produit dans ce genre est consomme dans son enciente.--"_Voyage dans Les etats-Unis D'Amerique_." Par La Rouchefoucauld-Liancourt. Tome Sixieme, 79-80.

WHAT ISAAC WELD OBSERVED IN SLAVE STATES

"The princ.i.p.al planters in Virginia have nearly every thing they can want on their estates. Amongst the slaves are found tailors, shoe-makers, carpenters, smiths, turners, wheelwrights, weavers, tanners, etc. I have seen patterns of excellent coa.r.s.e woolen cloth made in the country by slaves, and a variety of cotton manufacturers, amongst the rest good nankeen. Cotton grows here extremely well; the plants are often killed by frost in winter, but they always produce abundantly the first year in which they are sown. The cotton from which nankeen is made is of a particular kind naturally of a yellowish color.

"The large estates are managed by stewards and overseers, the proprietors just amusing themselves with seeing what is going forward. The work is done wholly by slaves, whose numbers are in this part of the country more than double that of white persons. The slaves on the large plantations are in general very well provided for, and treated with mildness. During three months nearly, that I was in Virginia, but two or three instances of ill treatment towards them came under my observation. Their quarters, the name whereby their habitations are called, are usually situated one or two hundred yards from the dwelling house, which gives appearance of a village to the residence of every plantation in Virginia; when the estate, however, is so large as to be divided into several farms, then separate quarters are attached to the house of the overseer on each farm. Adjoining their little habitations, the slaves commonly have small gardens and yards of poultry, which are all of their property; they have ample time to attend to their own concerns, and their gardens are generally found well stocked, and their flocks of poultry numerous. Besides the food they raise for themselves, they are allowed liberal rations of salted pork and Indian corn. Many of their little huts are comfortably furnished, and they are themselves, in general, extremely well clothed. In short their condition is by no means so wretched as might be imagined. They are forced to work certain hours in the day; but in return they are clothed, dieted, and lodged comfortably, and saved all anxiety about provision for their offspring. Still, however, let the condition of the slave be made ever so comfortable, as long as he is conscious of being the property of another man, who has it in his power to dispose of him according to the dictates of caprice; as long as he hears people around him talking about the blessings of liberty, and considers that he is in a state of bondage, it is not to be supposed that he can feel equally happy with the freeman. It is immaterial under what form slavery presents itself, whenever it appears there is ample cause for humanity to weep at the sight, and to lament that men can be found so forgetful of their own situations, as to live regardless of the blessings of their fellow creatures.

"With respect to the policy of holding slaves in any country, on account of the depravity of morals which it necessarily occasions, besides the many other evil consequences attendant upon it, so much has already been said by others, that it is needless here to make comments on the subject.

"The number of the slaves increases most rapidly, so that there is scarcely any state but what is overstocked. This is a circ.u.mstance complained of by every planter as the maintenance of more than are requisite for the culture of the estate is attended with great expense. Motives ... of humanity deter them from selling the poor creatures, or turning them adrift from the spot where they have been born and brought up, in the midst of friends and relations.

"What I have here said, respecting the condition and treatment of slaves, appertains, it must be remembered, to those only who are upon the larger plantations in Virginia; the lot of such as are unfortunate enough to fall into the hands of the lower cla.s.s of white people, and of hard task-masters in towns, is very different. In the Carolinas and Georgia again, slavery presents itself in very different colors from what it does even in its worst form in Virginia. I am told that it is no uncommon thing there, to see gangs of negroes staked at a horse race, and to see these unfortunate beings bandied about from one set of drunken gamblers to another for days together. How much to be deprecated are the laws which suffer such abuses to exist! Yet these are the laws enacted by the people who boast of their love of liberty and independence, and who presume to say, that it is in the b.r.e.a.s.t.s of Americans alone that the blessings of freedom are held in just estimation."--_Isaac Weld, Jr., "Travels through the States of North America and the provinces of Upper and Lower Canada," 1795, 1796, and 1797._ (London, 1799.)